Un appartement ou une maison consommant trop d’électricité peut avoir de nombreuses conséquences pour les propriétaires. Parmi elles, une perte de confort dû à la déperdition de chaleur, une augmentation des charges – notamment en période de hausse des coûts énergétiques -, une difficulté pour mettre le bien en location, ou encore une baisse de la valeur du bien. Mais tout n’est pas perdu ! Il existe de nombreuses solutions qu’un diagnostic DPE peut faire ressortir pour faire des économies et améliorer la rentabilité d’un bien. EX’IM Arras vous explique tout.
L’étiquette énergétique du DPE va fournir plusieurs informations :
- La lettre de classement du logement en fonction du résultat du DPE : de A à G qui sera fonction de la consommation énergétique du logement et du type d’énergie consommée.
- La consommation énergétique en KWh par mètre carré et par an en matière de chauffage, de production d’eau chaude sanitaire et éventuellement de refroidissement (si le logement est équipé d’une climatisation)
Avec ces éléments à votre disposition, vous saurez d’où proviennent les axes d’améliorations de votre logement en terme de rendement énergétique. Découvrez plusieurs pistes qui pourraient ressortir d’un diagnostic pour améliorer son DPE.
Faire des travaux d’isolation
Le travail d’isolation permet de réduire la déperdition énergétique de votre logement. Il peut prendre plusieurs formes :
Isolation du toit
La chaleur s’échappe de 25 à 30 % par la toiture. En fonction de la configuration et de l’aménagement de votre habitation, plusieurs solutions s’offrent à vous pour améliorer l’isolation du toit. L’isolation des combles perdus permet de préserver la chaleur dans votre surface habitable. L’isolation de la toiture est idéale lorsque vous disposez de combles aménagés ou aménageables.
Isolation des murs
Là encore, la chaleur s’échappe de 20 à 25 % par les murs. Une question se pose alors : isolation par extérieur ou intérieur ?
- L’isolation des murs par l’extérieur est à envisager en priorité. C’est la solution la plus efficace puisqu’elle permet de limiter efficacement les ponts thermiques.
- Moins coûteuse, l’isolation des murs par l’intérieur est souvent la plus employée. Pourtant, elle présente un désavantage non négligeable : la pose d’un isolant par l’intérieur réduit votre surface habitable.
Isolation des fenêtres
La chaleur s’échappe de 10 à 15 % par les fenêtres. L’installation de vitrage faiblement émissif (isolation renforcée) et de volets extérieurs peuvent être utiles afin d’améliorer le confort d’été.
Isolation du sol
La chaleur s’échappe de 5 à 10 % par le sol. L’isolation d’un plancher bas peut être réalisée de différentes manières. En effet, l’isolant peut être installé par le dessous, par le dessus ou entre les éléments de structure de votre plancher. En rénovation, c’est généralement l’isolation du sol par le dessous qui est privilégiée. En effet, elle n’a aucun impact sur la hauteur sous plafond.
Faire des travaux de ventilation
Ils permettront de réduire les pertes de chaleur dues au renouvellement de l’air. Par exemple, la VMC (ventilation mécanique contrôlée) hygroréglable qui favorise l’extraction de l’air humide.
Si vous envisagez des travaux d’isolation complets afin d’améliorer votre DPE, vous pouvez opter pour la VMC double flux. Cette dernière a l’avantage d’être équipée d’un échangeur thermique : l’air neuf qui intègre votre logement profite ainsi de la chaleur de l’air extrait et vous permet de réduire vos besoins de chauffage.
A noter : La VMC double flux est à proscrire en cas de construction ancienne, car elle nécessite d’imperméabiliser le bien. La VMC double flux n’est donc conseillée que pour les biens construits après 1949.
Optimiser le système de chauffage
Une autre solution est d’améliorer le système de chauffage. Selon l’Ademe, ce poste représente 67% de la consommation électrique des ménages. Améliorer son système de chauffage s’il est défaillant vous permettra donc d’améliorer votre DPE. Il n’est pas forcément nécessaire de changer de chaudière ou d’installer une pompe à chaleur. Des solutions moins onéreuses sont parfois suffisantes.
L’installation de robinets thermostatiques par exemple permettra un meilleur contrôle de la chaleur et des radiateurs du logement. son installation est très simple. Des thermostats automatiques pourront également être paramétrés de façon à consommer moins pendant certaines périodes.
Bon à savoir ; rénover avec MaPrimeRénov’
Cette aide, qui se calcule selon le type de travaux et le revenu , s’adresse à tous les ménages, copropriétés ou propriétaires bailleurs. Cumulable avec d’autres aides, elle se découpe en 4 catégories : bleu, jaune, rose et violet. Par exemple, pour l’installation d’une chaudière à granulé, la catégorie bleu (revenus très modestes) peut espérer une prime de 10 000€ contre 4 000€ pour la catégorie violet (revenus intermédiaires). A noter : pour bénéficier de MaPrimeRenov’, l’isolation des murs doit atteindre une R ⩾ 3,7 m2.K/W et R ⩾ 4,5 m2.K/W pour la toiture.